Civilizáció

 

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Généralités

Superficie.

550 000 kilometres carrés
Pays le plus étendu d’Europe occidentale (pres d’un cinquieme de la superficie de l’Union européenne), disposant d’une vaste zone maritime (zone économique exclusive s’étendant sur 11 millions de kilometres carrés).

Relief

  •   Plaines : 2/3 de la superficie totale.
  •   Principaux massifs montagneux : les Alpes (dont le point culminant, le Mont-Blanc, est le plus haut sommet d’Europe occidentale - 4 807 metres), les Pyrénées, le Jura, les Ardennes, le Massif central et les Vosges.
  •   Rivages côtiers : ouverte sur 4 espaces maritimes (la mer du Nord, la Manche, l’océan Atlantique et la mer Méditerranée), la France dispose de 5 500 km de rivages côtiers.

Climat

Trois types :

  •   océanique (a l’ouest)
  •   méditerranéen (au sud)
  •   continental (centre et est)

Environnement

Les zones de production agricole et forestiere couvrent une superficie de 48 millions d’hectares, soit 82 % du territoire métropolitain.
Le massif forestier représente a lui seul pres de 30% du territoire et constitue le troisieme massif de l’Union européenne apres ceux de Suede et de Finlande. La superficie de la foret française a progressé de 46% depuis 1945 et doublé en 200 ans.
Tandis que l’on dénombre 136 essences d’arbres en France, ce qui est exceptionnel pour un pays européen, le nombre de grands animaux va croissant : en 20 ans, la population de cerfs a doublé et celle de chevreuils a triplé.
Afin de sauvegarder et de mettre en valeur le patrimoine naturel de la France, l’État a créé :

  •   7 parcs nationaux,
  •   156 réserves naturelles,
  •   516 zones de protection de biotopes,
  •   ainsi que 429 sites protégés par le Conservatoire du littoral,
  •   s’y ajoutent 37 parcs naturels régionaux couvrant plus de 7 % du territoire.

32 milliards d’euros sont consacrés a la protection de l’environnement, soit 516 euros par habitant. La gestion des eaux usées et des déchets représente les 3/4 de la dépense totale.
Au niveau international, la France est partie a de nombreux traités et conventions, dont celles élaborées par les Nations unies sur le climat, la biodiversité et la désertification.

Population

62,2 millions d’habitants (2005).
Densité : 96 hab/km2.
La France compte 57 unités urbaines de plus de 100 000 habitants.
Les cinq premieres sont :

unités urbaines

Population en 2005
1. Paris 9.6 millons
2. Lille 1,7 millions
3. Lyon 1,4 millions
4. Marseille 1,3 millions
5. Toulouse 1 million

Organisation administrative

La République française comprend :
la métropole (divisée en 22 régions et 96 départements),

  •   ainsi que 4 départements d’outre-mer (DOM) : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion,
  •   s’y ajoutent 5 collectivités d’outre-mer : Polynésie française, Wallis et Futuna, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises,
  •   et une collectivité sui generis : La Nouvelle Calédonie.

Les institutions françaises

La Constitution du 4 octobre 1958 régit le fonctionnement des institutions de la Ve République. Elle a été révisée a plusieurs reprises : élection du président de la République au suffrage universel direct (1962), introduction d’un nouveau titre relatif a la responsabilité pénale des membres du gouvernement (1993), instauration d’une session unique du Parlement, extension du champ du référendum (1995), dispositions transitoires relatives au statut de la Nouvelle-Calédonie (1998), établissement de l’Union économique et monétaire, égal acces des hommes et des femmes aux mandats électoraux et fonctions électives, reconnaissance de la juridiction de la Cour pénale internationale (1999), réduction du mandat présidentiel (2000).

Le Conseil constitutionnel

Composé de neuf membres, il veille notamment a la régularité des élections et a la constitutionnalité des lois organiques ainsi que des lois qui lui sont déférées.

Le président de la République

Le chef de l’État est élu pour cinq ans au suffrage universel direct (instauration du quinquennat a la suite du référendum du 24 septembre 2000).
Jacques Chirac, cinquieme président de la Ve République, a été élu le 7 mai 1995 puis réélu le 5 mai 2002.
Le président de la République nomme le Premier ministre et, sur proposition de celui-ci, les membres du gouvernement (article 8 de la Constitution).
Il préside le Conseil des ministres, promulgue les lois et il est le chef des armées. Il peut dissoudre l’Assemblée nationale et, en cas de crise grave, exercer des pouvoirs exceptionnels (article 16).

Le Premier ministre et le gouvernement

Sous la direction du Premier ministre, le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.
Il est responsable devant le Parlement (article 20).
Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement et assure l’exécution des lois (article 21). Dominique de Villepin a été nommé Premier ministre le 31 mai 2005.

Le Parlement

Il est composé de deux assemblées :
  Le Sénat, élu depuis 2003 pour six ans (contre neuf ans auparavant) au suffrage universel indirect et renouvelable par tiers tous les trois ans. La derniere élection a eu lieu en septembre 2004.
  L’Assemblée nationale, dont les députés sont élus au suffrage universel direct pour cinq ans. La derniere élection a eu lieu en juin 2002.
Les deux assemblées, outre leur fonction de contrôle du gouvernement, élaborent et votent les lois. A cet égard et en cas de désaccord, l’Assemblée nationale statue définitivement.

Le Sénat

  Le Sénat comprend 331 sénateurs se répartissant ainsi suite aux élections de septembre 2004 :

  •   Groupe Union pour un Mouvement Populaire : 155
  •   Groupe socialiste : 97
  •   Groupe de l’Union centriste : 33
  •   Groupe communiste, républicain et citoyen : 23
  •   Groupe du Rassemblement démocratique et social européen : 16
  •   Non inscrits : 7

L’Assemblée nationale

  L’Assemblée nationale comprend 577 députés, se répartissant ainsi suite aux élections des 9 et 16 juin 2002 :
Groupe Union pour un Mouvement Populaire : 354 (+ 10 apparentés)
Groupe socialiste : 142 (+ 8 apparentés)
Groupe Union pour la Démocratie française : 27 (+ 3 apparentés)
Groupe députés communistes et républicains : 22
Députés n’appartenant a aucun groupe : 11

La justice

Gardienne de la liberté individuelle (article 66 de la Constitution), l’autorité judiciaire de la France est organisée selon une distinction fondamentale entre, d’une part les juridictions judiciaires chargées de régler les litiges entre les personnes, et d’autre part les juridictions administratives pour les litiges entre les citoyens et les pouvoirs publics.

L’ordre judiciaire comporte deux types de juridictions

  Les juridictions civiles :
juridiction de droit commun (le Tribunal de grande instance) ou spécialisée (le Tribunal d’instance, le Tribunal de commerce, le Tribunal des affaires de sécurité sociale et le Conseil des prud’hommes qui regle les litiges entre salariés et employeurs).
  Les juridictions pénales qui traitent trois niveaux d’infractions :

  • les contraventions jugées par le Tribunal de police,
  • les délits jugés par le Tribunal correctionnel,
  • les crimes par la Cour d’assises.

Il existe enfin une juridiction particuliere qui traite du civil et du pénal, le Tribunal pour enfants.
La Cour de cassation, la plus haute instance judiciaire, est chargée d’examiner les recours en droit formés contre les arrets des cours d’appel.
Au sommet des juridictions administratives se situe le Conseil d’État qui juge en dernier recours de la légalité des actes administratifs. Il est également consulté, pour avis, par le gouvernement sur les projets de loi et sur certains projets de décret.

Hymne et devise

Composé a Strasbourg en 1792, le Chant de guerre pour l’armée du Rhin devint la Marseillaise et fut décrété hymne national le 14 juillet 1795.
La devise de la République française est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Le drapeau français

En 1789, La Fayette ajoute le blanc, embleme de la royauté, a la cocarde bleue et rouge de la Garde nationale de Paris. Le drapeau tricolore est l’embleme officiel de la République française.

La Défense nationale

En 2005, le budget de la Défense s’éleve a 32.92 milliards d’euros, soit 1,94 % du produit intérieur brut (PIB) et 11,41 % du budget de l’État.
Traduction de la volonté du président de la République et du gouvernement de doter la France d’une défense a la hauteur de ses besoins, la loi de programmation militaire 2003-2008 détermine les moyens et les effectifs a atteindre. Elle s’inscrit dans l’effort d’adaptation de notre outil de défense aux enjeux actuels. Celui-ci s’exprime par :

  •   le renforcement des moyens de lutte contre le terrorisme,
  •   la sureté et la fiabilité de la dissuasion nucléaire française,
  •   l’implication de la France dans la prévention et la résolution de crises (15 a 20 000 militaires déployés en opérations),
  •   la coopération militaire au sein de l’OTAN et de l’Union européenne.

En 2005, les effectifs des forces armées françaises s’élevent a 436 910 personnes, militaires et civiles, se répartissant ainsi :

  •   162 521 dans l’armée de terre
  •   68 610 dans l’armée de l’air
  •   53 460 dans la marine
  •   100 721 dans la gendarmerie
  •   48 598 dans les services communs (santé, action sociale...).

L’organisation du systeme éducatif

Cette rapide rétrospective historique permet de comprendre dans quelle dynamique s’inscrit le systeme éducatif français. Face a une demande accrue d’éducation et a une exigence d’élévation du niveau de qualification des jeunes, il s’est transformé assez profondément. Les jeunes qui fréquentent les colleges, les lycées et les universités et les parcours qu’ils suivent n’ont plus grand- chose a voir avec ceux de la IIIe et de la IVe République. Néanmoins, certains principes éducatifs qui commandent l’éducation française depuis le XIXe siecle sont toujours présents et assurent une certaine permanence face aux changements dans l’organisation du systeme éducatif français.

L’école maternelle : une réussite méconnue
Ni garderies ni jardins d’enfants, les écoles maternelles, créées en 1881, sont des établissements d’éducation qui reçoivent les enfants de 2 a 6 ans. Dotée d’une identité originale et d’une culture adaptée a l’âge et au développement des enfants qu’elle accueille, l’école maternelle met en ouvre une pédagogie spécifique. Les enseignants offrent a chaque enfant un cadre de vie et une organisation des activités qui favorisent son autonomie et lui laissent le temps de vivre ses premieres expériences tout en favorisant de nouvelles acquisitions.
La scolarisation en maternelle n’est pas obligatoire, mais elle fait l’objet d’une forte demande. A cet égard, le cas de la France est exceptionnel : plus de 99 % des enfants de 3 ans fréquentent l’école maternelle, en majorité dans l’enseignement public.
L’école maternelle permet aux enfants scolarisés de faire l’apprentissage de la vie en société, de former leur personnalité et de développer la pratique du langage. Elle permet aussi le dépistage des difficultés sensorielles, motrices ou intellectuelles et favorise leur traitement précoce. Pour les enfants de milieux défavorisés, elle est un instrument efficace d’insertion. Enfin, les plus grands peuvent y commencer l’apprentissage de la lecture.
Des observations rigoureuses ont permis de démontrer la bonne influence de la préscolarisation sur la suite de la scolarité.

L’organisation générale

Globalement, l’organisation actuelle du systeme éducatif se caractérise par une architecture assez simple. A la base se situe l’enseignement primaire qui regroupe les maternelles et l’école primaire. Ce regroupement traduit le désir d’établir une continuité entre la maternelle et l’école primaire en commençant les apprentissages fondamentaux chez les tout-petits avant de rejoindre l’école primaire. Les jeunes enfants ont la possibilité d’entrer a la maternelle a deux ans, et c’est une particularité française qui est un grand avantage pour les femmes qui travaillent. 35,5 % des enfants de deux ans sont scolarisés, ceux de trois ans étant scolarisés quasiment a 100 %. La scolarité devient obligatoire a six ans.

Apres cinq années d’école primaire, les enfants accedent a l’enseignement secondaire, qui est divisé en deux cycles. Le premier cycle est celui du college unique (meme s’il subsiste des voies dérogatoires) qui débouche pour la grande majorité des éleves sur le deuxieme cycle et ses lycées professionnels, généraux et technologiques. Les lycées conduisent désormais plus de 60 % des enfants d’une classe d’âge au baccalauréat. Tous les bacs, toutefois, n’offrent pas les memes débouchés, et le deuxieme cycle de l’enseignement secondaire, tout comme l’enseignement supérieur, sont en réalité des ensembles tres différenciés. Tous les bacs donnent le droit d’acces a l’université, mais certains bacheliers ont davantage de possibilités liées a la spécialisation de leur baccalauréat. Le plus grand nombre se retrouve dans les universités, au sein desquelles les établissements, les disciplines, les spécialisations bénéficient de réputations assez diverses. Une minorité de bacheliers poursuit ses études dans les classes préparatoires situées dans les lycées les plus prestigieux qui préparent les éleves aux concours des grandes écoles. Il existe également des sections de techniciens supérieurs au recrutement assez sélectif pour les meilleurs des bacs techniques.

L’enseignement primaire

L’enseignement primaire est resté largement a l’écart de la montée de scolarisation, puisque tous les enfants bénéficiaient déja de la scolarisation obligatoire et gratuite de cet enseignement. Les écoles ne sont pas pour autant restées immobiles et ont connu notamment des évolutions du contenu des enseignements et de la conception du métier d’instituteur.
L’école primaire est l’institution chargée d’inculquer les savoirs premiers et l’apprentissage de la citoyenneté. Le métier d’instituteur, devenu professeur des écoles a partir de 1990, a beaucoup évolué. Les années soixante ont vu la fin d’une école primaire fermée sur elle-meme, sans finalité extérieure, au profit d’une école conçue de plus en plus comme une sorte de préparation a l’entrée dans l’enseignement secondaire.
La sortie de l’école primaire d’enfants ne maîtrisant pas les savoirs fondamentaux est devenue inacceptable, et la lutte contre l’échec scolaire et l’illettrisme sont des enjeux nationaux. L’idée que l’école républicaine puisse échouer devient d’autant plus intolérable que le primaire n’est qu’une premiere étape vers le college. Pour prendre en compte ces problemes, on a réorganisé le début des apprentissages fondamentaux, procédé a une succession de réformes pédagogiques sur l’apprentissage du français et des mathématiques, limité les redoublements, instauré des zones d’éducation prioritaires (ZEP).
De l’instituteur des IIIe et IVe républiques (1870- 1958) au professeur des écoles des années deux mille, le métier a évolué et s’est diversifié, mais paradoxalement la reconnaissance obtenue avec le titre de professeur des écoles a été accompagnée d’un sentiment de désacralisation, voire de dévalorisation du métier.
Le college unique
Le college unique, aujourd’hui objet d’une vive discussion, est une des grandes réponses a la scolarisation de masse. En principe, apres la fin de l’école primaire, tous les enfants fréquentent un college unique, c’est-a-dire un meme enseignement dans tous les colleges. Les filieres ont été supprimées, mais il existe des sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) qui accueillent plus de 100 000 enfants en grandes difficultés scolaires et/ou sociales.
Le college unique a pour objectif de réduire les inégalités entre éleves. Pour remédier aux difficultés socioculturelles qui peuvent se présenter de nombreuses solutions ont été imaginées : la discrimination positive avec les ZEP, la rénovation pédagogique, l’autonomie des colleges pour mettre en place un enseignement différencié (renforcé pour les uns, spécifique pour les éleves en plus grande difficulté)... Les réussites sont indéniables, mais il existe encore des inégalités devant l’école. Le college unique a été pensé pédagogiquement non pas en continuité avec l’école primaire, mais en anticipant le lycée . Les contenus et les enseignants n’ont pas toujours été préparés pour les nouveaux publics qui arrivent au college, et la réforme se poursuit afin de répondre aux exigences d’acquisition des savoirs et de prise en compte de la diversité des éleves et des difficultés rencontrées par certains d’entre eux.

Les ZEP
La politique des ZEP, initiée en 1981, a pour objet de renforcer l’action éducative dans les zones ou les conditions sociales sont telles qu’elles constituent un facteur de risque, voire un obstacle pour la réussite scolaire des enfants et adolescents qui y vivent et donc a terme pour leur intégration sociale. L’objectif premier de cette politique est d’obtenir une amélioration significative des résultats scolaires des éleves notamment des plus défavorisés. Cette lutte contre l’échec scolaire englobant les écoles, les colleges et les lycées doit reposer sur un " projet de zone " cohérent, mis en ouvre par une équipe pédagogique constituée a cet effet, et chargée d’impulser les actions et d’assurer le suivi.
Il y a plus de 6 500 établissements ZEP en France, dont 85 % d’écoles primaires, et 12 % de colleges.

Les lycées pluriels

Jusque dans les années quatre-vingt, a l’issue du college, il y avait les éleves qui allaient vers l’enseignement professionnel court ou en apprentissage, et ceux qui entraient en seconde du lycée général. Les uns fréquentaient le college d’enseignement technique (CET) rebaptisé lycée d’enseignement professionnel (LEP) en 1976, afin de suivre une formation courte pour déboucher sur la vie professionnelle. Les autres fréquentaient le lycée, soit l’enseignement général soit un enseignement technique long pour préparer le baccalauréat.

Petit a petit, l’enseignement professionnel court a été réduit, et avec la création du bac professionnel, la grande majorité des éleves, a l’issue du college vont dans un lycée. L’objectif de 80 % niveau bac a fait du lycée préparant au bac la norme, les autres orientations (CAP, BEP et plus encore centres de formation d’apprentis - CFA) étant souvent perçues comme des voies de relégation et des signes d’échec scolaire.

Les lycées offrent une grande pluralité de formations. Les filieres générales demeurent la référence, mais elles n’accueillent pas la majorité des éleves, et plus de 50 % des lycéens préparent soit des bacs techniques, soit des bacs professionnels. Le nouveau statut des lycées professionnels a favorisé l’augmentation du nombre des bacheliers en France, mais l’idée que la seule voie de réussite passe par les bacs généraux reste profondément ancrée dans les esprits, sous-estimant largement le potentiel important de l’enseignement technique et surtout professionnel.

Organisation pédagogique des lycées

Les lycées d’enseignement général et technologique
A l’issue de la classe de seconde, les éleves ont le choix entre :
  la voie générale qui comprend les séries littéraire (L), scientifique (S) et économique et sociale (ES) ;
  la voie technologique qui comprend les séries sciences et techniques industrielles (STI), sciences et techniques de laboratoire (STL), sciences et technologies tertiaires (STT), sciences médico-sociales (SMS).
Les lycées professionnels
Les éleves peuvent y préparer un CAP (plus de 200 spécialités), un BEP (34 spécialités) et un bac professionnel (29 spécialités).

Les enseignements supérieurs

La démocratisation de l’enseignement supérieur est indéniable, mais il reste marqué par de fortes disparités entre les trois types d’enseignement supérieur qui s’offrent aux bacheliers. Tous les nouveaux bacheliers ont le droit d’entrer a l’université, et la grande majorité des étudiants (plus de 60 %) fréquente les universités, mais l’absence de projet professionnel précis, comme l’inscription dans des filieres aux débouchés limités expliquent en partie l’échec d’un certain nombre d’entre eux au cours des premieres années de l’université. Une minorité continue a entrer dans les classes préparatoires afin d’y préparer les concours aux grandes écoles. Si le nombre de places a eu tendance a augmenter, la sélection est devenue plus sévere puisque le pourcentage des étudiants dans les classes préparatoires et les grandes écoles qui était de 6,8 % en 1960 n’est plus que de 3,6 % en 2000. Il est vrai que, de plus en plus, les grandes écoles réservent un certain nombre de places en admission parallele, 24 % des effectifs des écoles d’ingénieurs et 32 % des écoles de commerce en 2002, a des étudiants diplômés d’autres filieres universitaires. Les sections de techniciens supérieurs et les IUT sont une deuxieme option pour ceux qui ne veulent pas aller a l’université.
Le paysage universitaire français est de plus en plus caractérisé par l’affirmation croissante d’universités a la fois mieux gouvernées et plus innovantes, revendiquant leur autonomie. Un corps enseignant plus soucieux de pédagogie et une gestion plus efficace des universités ont favorisé l’évolution des enseignements. L’offre de formation se diversifie, des parcours professionnalisants se multiplient, les contenus des enseignements sont rénovés, et des audaces pédagogiques se manifestent. L’harmonisation des diplômes en Europe est l’étape la plus récente de cette modernisation avec le passage a une organisation des cursus universitaires sur le modele licence/master/doctorat. La coopération transnationale entre les universités est encouragée afin de renforcer notamment la dimension européenne de l’enseignement supérieur avec par exemple des programmes comme Erasmus. Les conditions complexes de la mise en ouvre de la réforme brouillent la lisibilité des enjeux de la construction de l’espace européen de l’éducation et entretiennent les craintes de certains personnels quant a la pérennité d’un service public national de l’enseignement supérieur.

Les grandes écoles
Les grandes écoles, auxquelles les étudiants accedent apres avoir réussi a un concours tres sélectif, qu’ils ont préparé dans des classes préparatoires durant deux ans en moyenne, sont apparues des le XVIIIe siecle, dans les périodes de crise de l’université et a l’initiative des pouvoirs publics afin de pourvoir en cadres, par concours, les administrations ; elles ont également été créées a l’initiative des professionnels pour que les entreprises disposent des compétences nécessaires a leur développement.
Ces écoles comptent plus de 200 000 éleves et couvrent tous les domaines du savoir et de la connaissance, des sciences fondamentales aux arts, en passant par les sciences humaines et de l’ingénieur, ainsi que les disciplines littéraires, juridiques et administratives.
Certaines de ces écoles, parmi les plus prestigieuses, étaient initialement destinées a former les personnels les plus qualifiés des grands corps de l’État : Écoles normales supérieures pour l’enseignement, Polytechnique et Saint-Cyr pour l’armée, École des chartes pour les archives et les conservateurs du patrimoine national, École nationale d’administration (ENA) pour former les personnels civils de la haute fonction publique. Tout en conservant ces objectifs, la plupart de ces établissements ont élargi leurs formations et les étudiants qui en sortent ne se destinent plus nécessairement au service de l’État.
Parallelement, les écoles de commerce et de gestion, telles que HEC, l’ESSEC ou l’École supérieure de commerce, ainsi que les écoles d’ingénieurs (ENSI), ont attiré un nombre sans cesse croissant de candidats, les besoins des entreprises en personnels hautement qualifiés de ce type étant de plus en plus importants.

 

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